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La Photo du lundi 4 mars : mystérieuses jetées à Roscoff

J’avais déjà découvert une ancienne jetée, accrochée sur un rocher, visible seulement à marée basse, dans le Laber de Roscoff.

Surprise lors d’une récente grande marée : j’en ai encore trouvé une autre à quelques dizaines de mètres au-delà !

La photographie ci-dessous est prise au plus bas niveau, par coefficient de 106.

Le très très vieux port de Roscoff

J’imagine que ce sont les tout premiers ports de Roscoff, quand le Laber servait de port d’échouage, ces mini-jetées devaient rendre service à marée basse.

J’imagine, car je ne voudrais pas jouer aux archéologues, mais ces ouvrages me posent question : je n’en ai entendu parler nulle part. Leur état est moyen, quelques pierres se sont détachées, mais malgré tout ils tiennent debout. Quelqu’un veillerait-il à leur entretien ?

Ci-dessous, deux autres vues de cette jetée.
Le très très vieux port de Roscoff

Le très très vieux port de Roscoff

Et ci-dessous, deux vues de ma première découverte, qui devait servir à marée un peu plus haute.
Le très très vieux port de Roscoff
Le très très vieux port de Roscoff

3 réflexions au sujet de « La Photo du lundi 4 mars : mystérieuses jetées à Roscoff »

  1. Lorsque je suis à Plourin, je vais souvent sur Le Dossen, Roscoff etc.
    Je suis contente d’apprendre le pourquoi et le comment des choses. Merci

  2. Avant la construction de l’estacade, c’est là que nous montions, à marée basse dans une barque à rames qui nous acheminait jusqu’à la vedette ancrée un peu plus loin, là où il y avait suffisamment d’eau pour éviter qu’elle ne s’échoue.
    C’était une belle balade, de traverser la grève, été comme hiver, pour arriver jusqu’à ces cales qui disparaissaient à marée haute. Une autre époque !

    Merci pour vos clichés.

    Un roscovite

  3. L’ancien port situé dans l’aber n’est plus du tout visible: les restes ont probablement été ensablés et la plupart des pierres réutilisées. C’était au niveau du quartier justement nommé Roskogoz; il ne reste qu’un calvaire à la croisée du chemin.
    Pour ces deux cales, elles servaient à prendre le bateau pour l’île de Batz à marée basse, jusqu’à la construction de l’estacade. Je me souviens bien des touristes, les pantalons retroussés, qui cheminaient sur l’estran. Des petits malins proposaient leurs bras et leurs brouettes pour charroyer les valises (et parfois les dames).
    merci pour vos belles images, elle ensoleillent tous mes lundis.
    Une Roscovite acharnée.

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