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Chants de marins : la suite de mon reportage

L’article précédent montrait les ptits bateaux, vieux gréements ou canoës soignés par leurs propriétaires, qui se retrouvent en nombre à la fête du chant de marins à Paimpol.

On y trouve aussi quelques Anglais, toujours très bien tenus, comme le Vigilance, chalutier de Brixham.

Le Vigilance de Brixham

Nous revoilà donc chez les grands. Profitons-en pour contempler l’Étoile de France, goélette de 40 mètres construite, comme son nom ne l’indique pas, au Danemark.

La goélette l'Étoile de France

Une autre étoile, tout à côté, l’Étoile Polaire, qui est paraît-il un ketch aurique, et qui fleure bon en tous cas les capitaines Troy et autres Corto Maltese…

l'Étoile Polaire

Plus modeste, mais d’une élégance discrète, le Sant C’hireg, réplique de langoustier camarétois, à bord duquel son capitaine Denis Le Bras accueillait les légumes Prince de Bretagne et la Confrérie du coco de Paimpol.

Le Sant C'hireg, langoustier de Camaret

Bientôt la suite : le spectacle de rue, les chants, et encore des bateaux.

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Fête du chant de marins : mon «reportage expérimental»

voiles traditionnelles aux Chants de marinsVoici donc mes photos du festival du chant de marins, à Paimpol. J’y étais le dimanche 5 août, et j’ai bien sûr profité de la présence de nombreux vieux gréements pour confronter ma technique des «petits morceaux» aux besoins du reportage photographique : relater, rendre compte, faire vivre l’événement.
À Paimpol, comme ailleurs, on retrouve les stars comme le Renard ou le Grand Léjon (tiens, je n’y ai pas vu la Recouvrance…). Mais surtout, le festival est aussi un lieu de rendez-vous pour nombre de petits bateaux tout aussi intéressants, jusqu’au canoë en bois vernis, qui garde fière allure, même si l’imposante Fée de l’Aulne se profile en arrière-plan.

Un canoë en bois vernis aux Chants de marins

Les ptits bateaux aux Chants de marins

Les ptits bateaux à la fête du Chant de marins

À suivre : un coup d’œil sur les plus grands…

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Les bateaux, rois de la fête du chant de marins

Ça y est, le festival du chant de marins à Paimpol est terminé. Beaucoup de bateaux, beaucoup d’animations, et je ne parle pas des spectacles ! Je prépare un reportage complet (enfin, complet sur ce que j’ai pu voir, dimanche après-midi), que je posterai dans quelques jours. En attendant, allez voir sur le site www.photolegende.com, où j’ai mis quelques triptyques du port de Paimpol.

Ou abonnez-vous à la Photo du lundi, vous aurez une image en priorité !

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Le festival du chant de marin, ce week-end à Paimpol

Le festival du chant de marin, c’est une programmation haut de gamme, avec ce soir vendredi 3 août 2007 Touré Kounda et Johnny Clegg, et encore plein de bonnes choses samedi et dimanche (voir le programme sur www.paimpol-2007.com).

Mais c’est aussi, tout au long de ces trois jours, une super ambiance sur les quais. Vieux gréements, chants de marins, poisson grillés, fanfares et coco de Paimpol ! Voici quelques photographies des éditions précédentes, en attendant mieux.

Ci-dessous, en 2003, Le Renard, cotre corsaire de Saint-Malo, à quai devant un spectacle éthylico-maritime (vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir).

Le cotre Renard à quai à Paimpol

Une autre photo d’ambiance sur les quais, toujours en 2003 : les navigateurs offrent impudiquement aux badauds le spectacle de leur habitacle au moment du lever pour certains, du déjeuner pour d’autres…

Bateaux à quai à Paimpol pour les Chants de marins

Ci-dessous, super fanfare « Les Brass-bouillonnes ». Les fanfares m’émeuvent et m’enthousiasment beaucoup en temps ordianires, mais alors celle-là (que des filles), alors là ! J’espère qu’elle existe toujours.

La fanfare Brass Bouillonnes à Paimpol pour les Chants de marins

Et le coco de Paimpol, me direz-vous ? Eh bien la fameuse confrérie organise sa petite cérémonie annuelle à l’occasion du festival du chant de marin. En 2005, c’est un académicien qui a ainsi été intronisé sur les quais : Érik Orsenna, que l’on voit ici goûter l’excellent haricot, entouré des deux grands spécialistes et néanmoins bons vivants Laurent Primot et Maurice Goarin.

Érik Orsenna et le coco de Paimpol aux Chants de marins

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L’île Callot : on raterait bien la marée…

Bien sûr, l’île est merveilleuse, comme le sont les îles. Encore un peu plus, sans doute. Mais c’est surtout le PASSAGE vers l’île qui est le plus bel endroit du monde.
À gauche, l’estuaire de la Penzé, qui révèle à marée basse une étendue luisante sur laquelle au loin s’étendent les tables d’huîtres.
À droite, la route immergeable qui s’avance en deux longues sinuances, lentement, tranquillement, comme un serpent de mer. Au bout, l’entrée de l’île, comme la porte d’un palais des mille et une promesses.
Entre les deux, deux îlots qu’un cordon de sable relie à la terre d’un côté, à l’île de l’autre. L’ensemble forme un passage qui offre aux piétons le privilège de rejoindre le continent une demi-heure après que les dernières voitures aient irrémédiablement contaminé leur bas de caisse, leurs roulements et leurs freins en forçant le passage dans dix centimètres d’eau. D’eau de mer.

La route immergeable vers Callot

Revenons plutôt à la partie de l’humanité digne d’intérêt, qui choisit la marche à pied pour découvrir l’île. On descend par une cale, on fait route commune avec les autos sur quelques dizaines de mètres, puis on oblique à gauche, joyeux, pour une aventure sereine.

En route vers Callot

En route vers Callot

On marche sur un sable très fin, puis sur un patchwork de cailloux tout à fait remarquables. Pas homogènes du tout. Du granit rose qui tire plutôt sur le mauve. Du quartz taillé à la hache. Des ovales de schiste veinés d’une fine ligne blanche. Des galets polis et polychromes qui demanderaient très peu d’intervention humaine pour devenir bijoux.
Relevons la tête : on arrive sur un sable d’une luminosité incroyable qui annonce le premier îlot. On s’en rend compte alors, on est déjà au paradis depuis quelques instants. Même dans la grisaille, les bancs de sable de Callot semblent émettre de la chaleur. Même par grand vent, on ressent de la douceur. Même sous les grains, on se sent à l’abri d’un cocon.

Les sables lumineux

Le premier îlot offre un promontoire dont je ne manque jamais l’ascension : de ce trône perché à une dizaine de mètres, je savoure une vision globale de mon domaine. Deux baies, trois îles, auxquelles j’annexe un continent.
Pour atteindre le deuxième îlot, on marche sur une crête de sable à laquelle on prêterait des allures sahariennes sans les très nombreuses coquilles de berniques qui s’y trouvent.

Callot et Carantec vues de mon promontoire

Plage de Callot

On se détourne des richesses de ce second rocher, car on arrive déjà à la porte de l’île, attiré par la douceur de la plage, des petits murs de pierre, des chemins creux. On se lance alors à la découverte de cette terre étroite, tout en longueur, qui s’étire droit vers le large, offrant sur tout son long alternativement une plage à l’ouest, une plage à l’est.

On s’arrêtera à la chapelle, où l’on se dira que si l’on avait été un guerrier danois en vadrouille, on aurait, nous aussi, installé notre troupe ici, juste ici. On verra, des hauteurs de l’île, les deux baies n’en former qu’une, grande ouverte sur le large.

Les algues au bout de Callot

Tout au bout de l’île, on y sera vraiment, au large. On se posera quelques minutes sur un rocher, on jouera à être un capitaine affrontant les flots, on se croira sur une base avancée d’exploration sous-marine tant les algues sont immenses et les fonds attirants de transparence et de noirceur.

Les algues au bout de Callot

Plus loin encore, un autre îlot, accessible à marée basse. Un rocher cerné de galets, qui sert de forteresse aux huîtriers et aux sternes. On n’ira pas déranger leurs nids. Vu de la rive d’en face, côté Saint-Pol-de-Léon, cet îlot est si blanc, si lumineux, qu’on dirait qu’il a été posé là pour que les aquarellistes aient le plaisir de le marquer d’un coup de pinceau.

Amer rocher à Callot
Pressé par l’horaire de la marée, on reviendra au pas de course, on regagnera le continent, et on s’arrêtera pour regarder, fasciné, résigné et envieux l’île redevenir une île. Si on avait osé, on aurait raté la marée pour être forcé d’y passer la nuit. Si on avait osé…Le retour de Callot

Passer la nuit sur Callot

Si vous voulez voir quelques photos en plus grand format, cliquez sur les imagettes :

Ag1callot1156.jpgAg4callot4121.jpg Ag5callot1091.jpg

Pour voir une photo aérienne de l’île :

– sur Carantec tourisme

– sur le blog d’un voyageur aux semelles de vent qui propose une fort complète visite de l’île

Pour l’île au quotidien, allez faire un tour sur le site de Michel Côme.

Et bien sûr, ne manquez pas ma collection de photographies sur l’île Callot sur le site Photolegende.